
Pierre Bourgès
21 oct. 2023
Le renseignement territorial craint que la filière de la sécurité privée ne puisse répondre aux besoins de personnels nécessaires pour assurer le bon déroulé des épreuves olympiques. Si le ministère de l'Intérieur peut compter sur près de 35.000 membres des forces de l'ordre pour assurer le bon déroulement des épreuves dans l'agglomération parisienne, le secteur de la sécurité privée pourrait faire face à une inquiétante pénurie de main-d’œuvre.
25 000 postes sont à pourvoir dans la sécurité privée. Le secteur recherche plus que jamais de la main-d’œuvre, notamment en prévision des Jeux Olympiques 2024.
Un secteur dynamique, avec plus de 70% d’offres d’emploi enregistrées en un an, et qui est principalement implanté en Ile-de-France avec près de la moitié des salariés employés en France.
Pourtant près de 85 % des entreprises de sécurité "souhaitent recruter au cours des six prochains mois", mais les trois quarts d’entre elles "rencontrent des difficultés de recrutement", selon une étude de la CCI Paris Île-de-France publiée ce mercredi.
L'EFFECTIF LE PLUS IMPORTANT DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE EN FRANCE
La sécurité privée, c’est 180.000 agents en France, ce qui en fait le plus gros effectif de la sécurité intérieure en France, devant la Police nationale ou la Gendarmerie nationale.
L'État, le comité d'organisation des JO et la branche sécurité et prévention mettent les bouchées doubles pour trouver les 17.000 personnes qui assureront la sécurité des jeux.
À Meaux en région parisienne, se tient chaque année le forum des métiers de la sécurité. Les jeunes notamment ne sont pas forcément tous intéressés par le secteur privé. Dans les allées du salon, la sécurité peine à convaincre les lycéens.
On incite les jeunes à tenter la sécurité privée, un secteur qui a beaux jours devant lui, selon Samuel, formateur. Le métier n'a jamais autant manqué de main-d’œuvre selon lui.